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😆 Les chutes du Niagara, curiosités sur cette attraction touristique
Les chutes du Niagara sont une source inépuisable de curiosités, de chiffres superlatifs et de données étonnantes. Il n’y a dans le monde aucune chute d’eau aussi visitée, photographiée, peinte ou commentée comme celle-ci, et chaque année des millions de visiteurs s’ajoutent à sa liste.
Il semble intéressant de rassembler dans ce reportage une série de données qui peuvent éveiller la curiosité des visiteurs et de mieux leur faire comprendre l’ampleur du monument naturel qu’ils visitent.
Voici 10 choses étonnantes que vous ne connaissez pas au sujet des chutes de la rivière Niagara.
1. Le chutes du Niagara détiennent le record mondial de chute de volume d’eau.
Certes, elles ne sont pas les plus élevées ou les plus larges du monde, mais la combinaison des 3 grandes chutes d’eau du Niagara (Horseshoe falls, American falls et Bridal Veil falls) déplacent un volume d’eau de 110 000 m³ en moyenne par minute, plus que toute autre sur la planète. En termes de poids, on calcule une chute moyenne de 3 000 tonnes d’eau par seconde.
2. Les chutes du américaines et canadiennes sont séparées par une île
Peu de gens savent que la frontière des deux chutes d’eau est définie par Goat Island (l’Île de la Chêvre), une étroite bande de terre rattachée au Parc d’État de Niagara Falls de l’État de New York (Niagara Falls State Park). C’est un lieu naturel magnifique et un point d’observation privilégié, malgré la tentative de nombreux spéculateurs de l’utiliser à des fins commerciales.
Les deux pays, les Etats-Unis et le Canada, signèrent en 1950 le « Traité de Niagara » dans le but de parvenir à un équilibre entre les besoins hydrologiques et énergétiques de la région, dans le respect de l’environnement et de la beauté naturelle des chutes. Le traité prévoit, entre autres, un volume minimal de chute d’eau dans la journée.
3. Les chutes se déplacent d’année en année
Un fait curieux, qui stupéfie les visiteurs et inquiète les géologues est l’énorme puissance d’érosion de l’eau qui rend le monument naturel vivant. En théorie, chaque année, les chutes d’eau perdent de l’altitude lentement. Ce phénomène a d’ailleurs été récemment contrôlé. Mais il est curieux de penser qu’il y a seulement 12 000 ans, la chute d’eau se trouvait à 11 kilomètres en aval, dans la ville de Lewiston.
4. Le flux des chutes est alimenté par les Grands Lacs
Le cours des chutes que nous observons n’est qu’une étape dans l’éternel cycle de l’eau qui alimente le lac Supérieur. De là, l’eau traverse les lacs Huron et Érié qui se canalisent dans la rivière Niagara, se précipitant sur les chutes et continuant jusqu’au lac Ontario, pour arriver plus tard à la mer par le fleuve Saint-Laurent.
Il semblerait que tout ce système hydrique contienne 1/5 de l’eau douce du monde.
5. Combien de touristes visitent chaque année les chutes du Niagara ?
Plus de 30 millions de personnes contemplent chaque année les chutes, ce qui est une mine d’or économique pour l’ensemble des régions des deux côtés de la frontière : l’Ontario au Canada et l’état de New York aux Etats-Unis. Les recettes du tourisme sont utilisées pour financer les infrastructures et les services publics.
6. Pouvez-vous survivre à une chute dans les chutes ?
Les chances de mourir écrasé par l’eau si l’on tombe dans les chutes sont énormes, mais certains ont survécu pour en parler. En 1901, la sexagénaire Annie Edison s’est jetée à l’eau dans un tonneau en bois et a survécu pour le raconter, atteignant une certaine renommée en son temps. Depuis lors, beaucoup de gens ont essayé cet exploit risqué, avec des résultats mitigés et dans de nombreux cas, la mort.
7. Les chutes du Niagara sont elles protégées ?
Le côté américain est un parc protégé, le Niagara Falls State Park, et il a été le premier de son genre aux USA, en 1885. La conception de ses espaces architectoniques porte la signature de Frederick Law Olmsted, l’architecte paysagiste qui a conçu Central Park à New York.
8 La richesse écologique de la rivière Niagara
La rivière Niagara est un paradis naturel qui abrite des centaines d’animaux, dont certaines sont des espèces en voie de disparition. Les eaux fraîches de la rivière abritent par exemple l’esturgeon jaune du lac (Acipenser fulvescens) et ses gorges escarpées abritent des oiseaux de proie aussi emblématiques que le faucon pèlerin ou l’aigle chauve américain.
De plus, dans les terres proches du cours d’eau vivent 14 espèces de plantes endémiques et très rares voire, en voie de disparition. Le catalogue de la flore locale atteint 600 espèces.
9 D’où vient le nom des chutes du Niagara ?
Il y a plusieurs théories. Les indigènes qui habitaient la région à l’arrivée des Français étaient Iroquois. Ils se référaient au phénomène naturel sous l’appellation « Onguiaahra » qui, pour certains signifie « l’étroit » et d’autres « le bruit ».
10. Quand les chutes ont-elles été découvertes ?
Les chutes sont un monument naturel datant de plus de 12 000 ans. Mais les premières retranscriptions d’aventuriers européens proviennent du religieux français Louis Hennepin, qui accompagnait La Salle dans son exploration de la région en 1678.
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